Il a été démontré que la méthode de cohérence cardiaque a de nombreux bénéfices sur la santé. Autant sur le plan physiologique que psychologique. (les 2 sont étroitement liés)
La cohérence cardiaque joue un rôle important dans la prévention des maladies cardio-vasculaires et permet de diminuer ou de stopper certaines « béquilles médicamenteuses » (types anxiolytiques, tranquillisants, antidépresseurs) prises, parfois plus par habitude depuis un certain nombre d’années, que pour un réel besoin. (nous faisons références aux addictions des psychotropes, et ne remettons pas en question les prescriptions de ces médicaments par les professionnels de la santé)
D’abord appliquée dans la prévention des maladies cardiovasculaires, la cohérence cardiaque est de plus en plus appliquée dans les programmes de la gestion du stress et de l’anxiété, dans la régulation émotionnelle, dans les programmes d’entrainement sportif ainsi que dans la gestion du poids.
La recherche a démontré que le cœur est plus qu’une simple pompe physique. Il est un organe rythmique très réactif à nos émotions.
(Une expérience a montré qu’un petit rongeur emprisonné dans une petite cage, un piège pour s’en débarrasser, décédera d’infarctus cardiaque à l’intérieur du piège, à la vue d’un chat qui tourne autour du piège), et est ce que vous saviez qu’il y avait de nombreux infarctus pendant les grands matchs de football ?
Interactions et influence réciproque entre le cœur, le cerveau, le système nerveux et les émotions.
Le cœur dispose d’un centre nerveux comportant quarante mille neurones organisés pour faciliter son travaille de « pompe », laquelle va délivrer le sang dans les organes qui ont besoin d’oxygène et d’énergie.
L’activité de ce centre nerveux est régulée par le système nerveux autonome (SNA), qui comporte deux parties :
- le système nerveux sympathique, qui est un accélérateur : il favorise une augmentation du rythme cardiaque et de la force contractile du muscle cardiaque,
- le système nerveux parasympathique, qui joue le rôle de ralentisseur.
Le cœur est en accélération permanente sous l’influence de la stimulation sympathique, et le système parasympathique régule cette accélération en « freinant ».
Il existe une influence réciproque entre le cerveau et le cœur. L’activité cardiaque est régulée par le cerveau par voie nerveuse et hormonale. Inversement, le cœur influence l’activité cérébrale par quatre voies de rétroaction : la voie nerveuse, la voie humorale et hormonale, la voie physique (surtout les variations de la tension artérielle) et le champ électromagnétique.
L’activité du cœur est enregistrée par l’électrocardiogramme (ECG), qui permet de mettre en évidence les phases de contraction et de relâchement.
La variation de la durée entre deux battements cardiaques normaux permet d’évaluer de manière précise et instantanée l’état du fonctionnement des systèmes sympathique et parasympathique. Il s’agit de l’indice de variabilité cardiaque. Cet indice est un très bon outil pour optimiser l’application des méthodes Heartmath®.